Ce à quoi je ressemble
Un visage fin et androgyne, c'est ainsi qu'il fut conçu. Sa peau diaphane est due au manque de lumière (de toute manière, il n'aime pas le soleil) et si par chance quelques rayons touchent sa peau, il est possible d'apercevoir quelques écailles aux reflets argentés nuancés de bleu et de parme sur les côtés de sa mâchoire. Ses yeux sont semblables à ceux d'un serpent : vifs et perçants, d'une couleur peu commune comportant du jaune et du vert, il semble logique que la lumière du jour l'aveugle facilement. Son oeil gauche est marqué d'une cicatrice, dû à l'isnattention d'un scientifique (heureusement, il dormait à ce moment-là) et en toute logique ses cheveux sont de la même couleur que ses écailles, ils sont également très longs et légèrement ondulés sur les pointes, qui s'arrêtent sur la raie de ses fesses.
Le seul changement de couleur qu'il est possible de voir est sa queue, qui est donc noir corbeau avec quelques reflets argenté, encore une fois. Grâce à certaines manipulations plus ou moins sans risque, on donna à Seirên la possibilité de pouvoir redevenir humain MAIS, cela n'est possible que pour une journée maximum, ensuite sa peau commenceraient à devenir sèche et le manque d'air se ferait rapidement sentir. Sa taille ne dépasse pas le un mètre soixante-neuf, pour tout juste cinquante-neuf kilos. Pour ses branchies, elles se situent de chaque côté de son cou.
À l'intérieur de ma tête
Si vous vous dites saint d'esprit, c'est que vous êtes le plus gros des menteurs (ou la plus grosse des menteuses). Personne ne l'est réellement, bien qu'on aime faire croire cela à n'importe qui d'assez naïf pour y croire. Ce mot est donc banni, ne nous laissant qu'un second choix pour décrire le jeune homme et le mot "stable" convient parfaitement. Voyez donc Seirên comme un jeune poisson stable qui, comme tout "humain", risque d'avoir des moments où ses émotions vont être forcément être mis à rude épreuves.
Bien qu'il éprouve quelques difficultés à être en compagnie d'un humain et c'est bien normal, personne n'aime se prendre la queue ou les pieds dans un sac en plastique à cause d'un petit emmerdeur (ou p'tite emmerdeuse) qui ne connaît pas cette magnifique invention qu'est la poubelle, cela ne signifie pas pour autant qu'il déteste la race humaine (mais en brochette, ça doit être bon). Il peut très bien être ami avec vous sans vous harceler en criant haut et fort que vous polluez sa maison, qui est donc l'océan, avec des sacs, des canettes et autres détritus perturbant le récif. Ce garçon est parfaitement conscient que sur cette terre, personne n'agit de la même façon. Seirên peut être amical, quand il a envie ou bien rester silencieux durant une journée entière et être en colère ne semble pas être dans ses cordes, naturellement cela peut arriver mais être calme semble être plus sympathique pour les autres.
Bien que son manque d'expression peut agacer le monde, il lui arrive de sourire de temps en temps (quand il discute avec une personne agréable). L'homme sirène est un personnage mystérieux également, il ne parle pas beaucoup de lui et jugera qu'avoir son prénom est plus que suffisant pour le connaître. Une chose à savoir : les sirènes ne peuvent pas pleurer. Évidemment qu'il peut être triste, mais pleurer, jamais. Dit comme ça, il passe pour un insensible.
Si il doit avoir un-e maître-sse, son comportement resterait sans doute neutre, peut-être que de temps en temps il discutera de tout et tout rien, qui sait et peut-être qu'il détesterait cette personne. Il est loin d'être agressif bien entendu et heureusement, il sait se montrer sociable mais il est vrai qu'à la moindre idée peu commune ou farfelu, il en viendra à se demander si il doit faire cela. Qu'on lui demande certaines choses, oui mais trop de "ceci et cela" aura sans doute vite fait de l'agacer et si son-sa futur maître-sse lui laisse un peu de liberté, en plus de ne pas trop être exigeant-e, pas trop fermer d'esprit ou autre choses de négatif, Seirên est prêt à accepter de vivre avec cette personne.
This is my story
On ne sait jamais où commencer une histoire, si on doit parler de notre enfance ou de nos années d'adolescence. Que faire quand on ne se souvient que de choses insignifiantes de notre enfance et adolescence, est-ce que nous devons commencer par notre vie de jeune adulte ? Certains vont dire que oui et d'autres non. Seirên lui n'a jamais su par où commencer et parler de ces choses, qui n'appartenaient qu'au passé, l'intéressait autant que son voisin d'aquarium (il s'en fiche quoi).
Son histoire de merman commence donc par sa vie de jeune adulte, une vie paisible que beaucoup d'humains pourraient envier, mais si vous aimez les radios, les piqûres et autres, il vous laisse volontiers la place mais, il est vrai que nager durant des heures et des heures dans l'eau était quelque chose de reposant. Parfois, il s'installait sur le sable pour simplement réfléchir à comment serait sa vie s'il était né humain.
Jusqu'ici, tout ce qu'il sait sur sa naissance, c'est qu'il était né dans une petite éprouvette. Quoi de plus joyeux d'apprendre que vous êtes comme un petit orphelin et que vos "parents" sont, en quelque sorte, les scientifiques. Il ignore pourquoi mais, il se fiche un peu d'être sans parents, il ignore ce que c'est alors à quoi bon se soucier de quelque chose dont vous ignorez totalement le sens ou l'utilité ? Exactement, à rien (du moins pour Seirên). L'homme sirène ignore si il est heureux ou malheureux de vivre dans cet endroit et l'espace qu'on lui donne pour nager n'est pas assez vaste pour pouvoir explorer d'autres endroits de la planète.
Dans ses moments de réflexions, il passait de salle en salle pour observer les expériences des scientifiques, il comprenait ce qu'ils faisaient mais il ne comprenait ps pourquoi ils faisaient tout cela, était-ce une bonne chose de créer des personnes qui ne leur ressemble pas du tout, si on oublie l'aspect humain de ces expériences. Plus il pensait à ces choses plus il se demandait si une réponse n'allait pas lui être apporter en quittant cet endroit. D'ailleurs, certaines expériences partaient et d'autres poussait leur premier souffle de vie. Encore une question sans réponse... Où allait ceux qui partaient ? Étaient-ils abandonner ou donner ? Qui voudrait d'eux, eux qui ne sont ni vraiment humain, ni vraiment animal ?
Trop de question présente pour un jeune homme de sa taille et souvent sur le sable fin de son aquarium, l'envie de partir se faisait grande. Ce grand jour arriva et il ne savait de nouveau pas si il était heureux de vivre ici ou si il était triste. Qu'importe, à présent il partait et pour de bon mais ses sentiments partagés furent de courte durée, on le laissait quitter le laboratoire pour se retrouver dans un endroit sans doute encore plus étrange que les laboratoires et leurs expériences. Visiblement la liberté n'allait jamais être d'actualité pour lui et les autres hybrides, mais soit, il accepte ce destin bien qu'il n'en soit qu'à moitié content.