Entrainement Interrompus...

Je me place à 3 mètres de ma cible. Je ferme les yeux et me concentre. Cette technique est la quintessence même de l'école Shinmei. Cette technique est la plus difficile à maîtriser... Si je rate mon coup, sachant que j'ai faite cette technique plusieurs fois et que je peux toujours me tromper, jamais plus la famille de cette dame la reverra.

C'est donc hyper-concentrée et avec une pression monstre que je m'élance, saute au-dessus de la dame, rebondis contre le mur derrière, tout en levant mon katana. Je me rappelle ce que ma soeur avait dit :




Très bien, grande soeur.

Je sautais et fouettait l'air de la lame tout en récitant le nom de la technique, car je ne suis pas encore une grande guerrière comme ma soeur et que je dois encore dire les formules. Je sens l'énergie circuler dans la lame... Je dis donc solennellement et d'une voix forte :




J'ai senti la résistance sous ma lame... La dame ouvre les yeux et se décrispe. Elle tâte son corps et sa tête et tourne de l'oeil... Elle arrive enfin a articuler :




La dame disparait donc dans sa voiture. Ils ne peuvent pas marcher au lieu de polluer tout ?!!! Grrr, ils m'énervent ces imbéciles ! Mais bon, je suis contente d'avoir pu libérer autant de gens de leur démons. Grande soeur serait fière de moi ! J'ai enfin terminé mon boulot, je range donc mon sabre dans son fourreau, le met sur mon épaule et sors du sanctuaire. Il fait déjà nuit et je n'ai pas mangé de la journée...

Pour l'instant, je n'ai pas vraiment faim... Et si je m'entraînais un peu ? Peut-être que ça me donnera faim ? Hum, je ne peux pas m'entraîner sur les toits, la police rôde en ce moment dans le Quartier. Bon eh bien, se sera la Forêt... Je me dirige donc vers la Forêt sous le clair de lune.

Pendant que je me balade dans cette forêt où les rayons de la lune transperce le feuillage, je ramassais de gros bouts de bois pour faire un mannequin sur qui m'entraîner. Je ramassais donc également des lianes pour attacher les bouts de bois. La lune est claire ce soir...

J'arrive enfin dans une clairière illuminée par l'astre du soir. Je regarde autour de moi. C'est totalement désert mise à part les arbres... Je commence a assembler les bouts de bois et a les ficeler entre eux avec les lianes. Au bout de 10 minutes de travail, 5 mannequins se dressent au milieu de la clairière.

Je me mets en face d'eux et dégaine mon sabre. Quelle technique vais-je révisée ? Hum, je propose un peu Zantessen* puis Zanganken* et si je n'ai pas faim avant, le Shinmei Ryû Okuki Zangan*.

Je me place devant le mannequin le plus à droite. Je me concentre et m'élance sur lui.




Je suis donc de l'autre côté du mannequin, je n'ai pas besoin de regarder derrière moi, je sais que le mannequin est éparpillé dans toute la clairière. Je suis maintenant concentrée, si une chose vient déranger mon entraînement, il subira le même sort que ce mannequin.

Je me mets dans le dos du mannequin et me prépare à faire une nouvelle fois le Zantessen...

Spoiler:

Spoiler:

Le soir tombe. Je regarde doucement la lune se lever depuis ma petite chambre. Ma maîtresse venait de partir pour un petit moment. je pouvais donc fuguer sans problème. Je sors doucement par la fenêtre et je sors.

Mais aujourd'hui Je ne voulais pas aller en ville. Mais dans la forêt. Dans mon Habitat naturel. Je marche à pas feutré dans la rue et j'atteins bientôt la lisière pour pénétrer dedans.

Mes jambe étant formée pour pouvoir courir à quatre pattes rapidement, Je me mis rapidement dans la position d'une vraie panthère et je cours dans la nuit, Ma queue de panthère et mes oreilles bougeant, suivant le vent. Tous mes instinct prirent le dessus. Je me comportait vraiment comme une panthère. Mes pupilles se dilatèrent quand je sentis la présence d'un humain non loin de moi. Instinctivement cette personne est sur mon territoire et elle devait partir. J'accélère le mouvement, mes pieds s'enfonçant dans la terre meuble.

J'arrive enfin devant cette personne. Dans ma tête je n'étais plus une hybride, mais une panthère noire. Je feule et je lui saute dessus en lui griffant le visage quand soudain un voie se fit entendre dans mon esprit :

-Mais que fais tu? se n'est pas chez toi elle ne t'a rien fait!

Mes pupille redevienne normale. Je comprends enfin ce que je fais, je décends de ma victime qui était une femme aux cheveux rose avec un sabre... Mince.. Un sabre... Je recule à quatre pattes et je me plaque contre un arbre, mes oreilles en bas :

- Je... Je suis désolé... Je n'aurais pas du...

Quand j'allais m'élancer sur ma cible, un bruissement me fis hésité. Je m'arrêtais donc dans mon mouvement et regardais du coin de l'oeil mes arrières. Rien. Sans doute une biche ou autre bête sauvage...

J'allais donc m'élancer quand soudain, un feulement m'arrêta. Quand je compris qu'un animal allait m'attaquer, je me retournais et un poids me fis tombée sur le dos.




Arght ! Je me suis faite avoir comme une novice ! J'ai les boules, me faire prendre par surprise et en plus, en pleine possession de mes moyens ! Grr et en prime on est en train de me griffer ! Je ferme très fort les yeux pour ne pas devenir aveugle.

Au bout d'un moment, le poids s'enlève. Je ne comprends pas. J'ouvre les yeux et je vois une fille qui finissait jusqu'à un arbre. Seulement, ce n'est pas une fille normale, des oreilles et une queue viennent s'ajouter au tableau...


Une hybride, ou comme on dit au Japon là d'où je viens, un kemonomimi.
Je me relève et l'observe de plus près...





Je posais la main sur mon sabre et le dégainer lentement tout en avançant vers cette hybride effrontée. Elle ne reverra jamais son maître... Je sautais donc vers elle et criait :





Mon sabre avait rendu sa sentence. Cette action n'était en rien mortelle, rassurez-vous. C'était seulement pour la faire souffrir, pas pour la tuer...
Tous les arbres autour était décimés bien qu'un corps traine parmi eux...

Je m'approchais de son corps. Je le relevais par les cheveux, le soulevait au-dessus du sol puis, le tenais de sorte que la pointe des pieds touche le sol et lui murmurait froidement à son oreille :


Après avoir prononcé ces paroles, je la regardais droit dans les yeux d'un air cruel, froid et sadique...

Je rengainais mon sabre et sortais un petit couteau...

Je regrettais vraiment ce que j'avais fais, c'étais venu au dessus de mon avis. je restais contre mon arbre aussi désolée que jamais. Je la regarde se lever,d'un air désolée

-Oh non, tu n'aurais pas dû..."

Je regretta de suite ce que j'avais fais deux fois plus qu'avant. Je ferme les yeux de peur et je baisse les oreilles N'osant pas voir.

"Zanganken !!!"

Je fux propulser au sol après un coup atroce près du ventre. je ne pouvais pas bouger tant la douleur était atroce. Je soupire doucement, ne comprenant pas ce qui m'arrive. Je me sentis soulevée, j'ouvre doucement mes yeux jaunes, des larmes glissaient le long de mes joues, mes oreilles étaient rabattuent.

Tu vas goûter aux terribles sévérités dont j'ai hérité de mon école... Tu vas connaître la vraie souffrance et le goût de mon sabre te restera dans la bouche..."

Sa voie me glassa le sang. Non je ne pouvait pas supporter une douleur de plus. Il fallait que j'agisse. Je la fixais avec mes yeux mis clos, pleins de larmes. Je pris mon élan et d'un coup je grimpa, avec la force qu'il me reste dans l'arbre derrière et je me posa sur un branche plutôt en hauteur. Posant péniblement ma main sur ma blessure.

- Non.... je vous en prie... je n'ai pas fais exprès....

Mes pupilles se rétractent. Je fais tomber mon couteau par terre de stupeur... L'hybride a fait un exploit ! Elle s'est relevée. J'admire son courage, vraiment !

J'esquisse un geste de ma cheville, le couteau se retrouve sur mon pied puis vole jusqu'à ma main puis je commence à l'aguiser...




Et en plus elle a la force de sauter sur une branche plutôt haute... Vraiment, bravo ! J'ignore ces paroles... Mais, il y a quelque chose qui me titille... Elle est en larme. Elle est en larme comme moi le jour ou ma soeur est partie. J'hésite légèrement puis je finis par lui demander :




C'est vrai ça... Comment elle s'appelle ? Je la détaille d'un peu plus près, elle a de jolie cheveux blanc et des traits fins. J'avoue qu'elle est plutôt à mon goût...

Je souffle sur la lame et la regarde plus près. Je la regarde encore et sans prévenir, je saute sur sa branche, le couteau pointé vers l'avant.

En sautant, j'ai vu la peur se reflétant dans ses yeux et j'ai vu ses larmes couler.

Je me suis arrêté dans mon geste, le couteau a quelques millimètres de sa gorge. Je les regardais dans les yeux et a passé mon pouce sur ses larmes. Ce contact était comme un choc électrique. Depuis ma soeur, je n'ai jamais touché personne jusqu'à maintenant.




D'un coup, je faisais basculer ses jambes et la portait. Je sautais à terre et l'allongeais pour mieux voir sa blessure.

J'étais là. Dans mon arbre, à la fixer. Elle aussi me regardais en aiguisant son couteau. Un moment elle décida enfin de prendre parole :


"Dis-moi, comment t'appelles-tu charmante créature ?"

Je en lui fessait pas vraiment confiance. Pour cette raison j'hésite à lui répondre. Ma blessure ne brûle à mourir et je me retient sans arrêt de couiner ma douleur voyante.d'un coup elle monta dans l'arbre avec le couteau pointé sur ma gorge. Instant de stress qui se fait voir dans mon regard.elle stoppe son élan lorsque le bout de la lâme frôle m'a gorge. Puis elle sèche mes larmes avec son pouce:


"Ne pleure pas, ça ne serre à rien dans la vie... Ne t'avise jamais de recommencer s'il te plaît, je ne prendrais pas la peine de t'épargner la prochaine fois... Excuse-moi pour ton ventre. As-tu un maître ? Je pense qu'il te punira s'il voit ta blessure, non ?"

Qu'elle question bien sûr qu'elle me punira ! Je l'art égards doucement, ma main sur ma blessure.d'un coup , elle me prit dans ses bras et me descendis pour m'allonger au sol, dévoilant une longue balafre sur mon ventre pleins de sang.je la regarde et je lui réponds:

- je me nomme Mélodie apala. Hybride panthère de 18 ans. J'essayerai de ne plus pleurer. Et de ne pas vous griffer. Bien sur ma maîtresse va me punir car j'ai fuguer et je vais rentrée amochée. Vous savez dans ce monde nous ne sonne que de vulgaire bête les hybrides.

Hrp : problème de couler scuse

Je regarde la plaie que je lui avais causé. Au premier regard, c'est une balafre qui parcourt son ventre verticalement, la blessure est pleine de sang. Je déchire un bout de mon yukata de travail et essuie sa blessure après lui avoir dit :




J'essuie donc sa plaie, le tissu s'imbibe rapidement du sang, car il est entièrement coton... Mais ça, on s'en fiche pas mal. Bref, pendant que je nettoyais sa plaie, elle me répondait -enfin- même si elle me disait plus que ce que je voulais savoir :




C'est bien ce que je pensais, c'est effectivement une hybride. J'aurais pensé qu'elle était une neko. Il ne faut pas se fier aux apparences. Quand elle me dit qu'elle essayera de ne plus pleurer et de ne pas me griffer, je lui souris et la regarde de mes grands yeux bleus saphirs. Ma soeur me disait que nous avions hérité ces yeux de notre père.

Mais, mon sourire a disparu quand elle m'indiquait que les hybrides n'étaient seulement que de vulgaire bête esclaves.




J'espère que ça lui donnera un peu de confiance en elle pour résister à sa maîtresse... Je déchirais une très grande bande de mon yukata et je commençais à lui faire un bandage autour de son ventre...

Une fois finie, je posais les mains à l'endroit de la blessure et fermais doucement les yeux. Je vérifie si elle a un démon. Si elle en avait un, il empêcherait la cicatrisation. Non, c'est bon... Je ne ressens aucune présence démoniaque.




J'étais sincèrement désolée. Pourquoi lui mentir alors que c'est la vérité ? Je cherchais une solution pour son maître... Je ne connais qu'un seul remède miracle mais, il faudrait aller au Sanctuaire et c'est légèrement éloigné.




J'attendais sa réponse en pensant à sa maîtresse... Était-elle méchante avec elle ? Je vois son passé dans ses yeux, j'ai l'impression qu'elle a souffert... Je ne vois pas la cause. Je m'approche de son visage et plonge mes yeux bleus saphir dans son regard félin jaune. Puis, je recule et attend sa réponse tout en la regardant.

Je sentis un tissus toucher ma blessure, je retin un hurlement de douleur en fermant les yeux. Je souffrais violament de cette blessure et ca se voyait à des kilomètre.

Je te préviens, ça va faire mal. Essaye de ne pas crier, sois forte."

Elle continue d'essuyer la plais tandis que je ferme les yeux en serrant les crocs tant j'avais mal.

Ecoute Mélodie, je pense que tu n'es pas une bête destinée à l'esclavage... Je pense que tu es une personne à part entière, tu es une personne unique dans ton genre. Tu es égale aux humains, tu sais, je te considère comme si tu étais une humaine... Tu ne devrais pas te laisser faire par ta maîtresse... Je trouve que tu n'as pas assez confiance en toi. Ta maîtresse te martyrise tant que ça ?"

Si elle savait l'innocente humaine.... je clignais des yeux,perturbée puis je cherche à lui répondre d'une manière polie. Elle prit encore du tissu pour me faire un bandage avant de me dire :

Tu auras cicatrisé dans à peu près deux semaines et si tu as de la chance, tu n'auras qu'une toute petite marque. À vie. Excuse-moi encore..."

Je soupire en guise de réponse et je regarde au loin, perturbée à imaginer mon sort

Mais, pour ton maître... Tu penses que tu réussiras à lui cacher ta blessure ? Si tu ne penses pas y arriver, j'ai un peut-être un sort pour ta blessure... Oui tu as bien entendu, un sort. Je peux bien te le dire... Je suis prêtresse dans le Sanctuaire, exorciste et chasseuse de démon. À mon école, nous avons appris à soigner les humains de leurs blessures causées par les démons. Je ne suis pas un démon mais, je peux causer des blessures semblables au leurs. Si tu veux, je te porterais jusqu'au Sanctuaire... Qu'en penses-tu ?"

Je la regarde. Je ne savais pas ce que signifiais son métier mais les quelques mots me firent comprendre. je baissa la tête et je lui réponds :

- Ma maîtresse me martirse violament comme un esclave, cout de fouet, cravache brûlure et j'en passe. Elle seras plus fachée contre moi parce que j'ai fuger que parce que je me suis fais al. mais je vous suiverais si vous le désirez.

Je ferme les yeux soudainemnt reprise par mon instinct. Je recule d'un coups à quatre patte et je griffe l'écorse de l'arbre avec ma main avant de me retourner : j'étais à nouveau prise par mon instinct animal je ne pouvais plus rien contrôlée. c'est cette forêt qui me fais ca.

Je feule en relevant mes èvre, dévoilant des crocs de panthère aiguisée puis j'avance doucement vers elle puis je lui griffe un bout du bras pas très fort mais le sang coule. Puis je recule d'un coup reprenant un peu mes esprit :

Je ne sais pas ce qu'il se passe....

Je me colle à nouveau à l'arbre,les oreilles en bas.

J'écoutais sa réponse horrifiée. Les humains me dégoûtent... C'est pour sa que je préfère être seule... Enfin, non ce n'est pas vrai. Je n'aime pas être seule, j'aime la compagnie de ma soeur... Je ne me rappelle plus la dernière fois que l'on m'a apporté de la tendresse...

Alors, ça maîtresse s'en ficherais qu'elle se soit blessée ?! C'est pitoyable, vraiment ignoble...

D'un coup, Mélodie s'anime d'une nouvelle force. C'est la même force que tout à l'heure... Ces gènes animales reprennent le dessus. Elle recule à quatre pattes tandis que moi, je reste à genou et je contemple ce spectacle impressionnant.

Elle griffe l'écorce en faisant une grosse trace avant de se retourner d'un coup vers moi. Je décidais de ne pas bouger et me laisser faire.

La panthère qui est maintenant en possession de Mélodie, feule en dévoilant ses crocs acérés et s'avance vers moi tandis que je ne bouge pas. Elle me griffe sauvagement le bras, mon flux vital coulant le long de mon bras.

Je serrais les dents et me retenais de l'égorger sur le champs tandis qu'elle redevenait Mélodie... 








Voilà, elle a le choix. J'attends sa réponse tandis que je me fais un bandage et en essayant de me calmer. Je dégaine mon katana et regarde le sang. Je dois le laisser si elle accepte.

Je me pose dans mon coin, prête à recevoir un autre coup de sabre. Mais non, Elle en me fit rien, se contentant de faire un bandage en se retenant tant bien que mal de me frapper.

Ce n'est rien, je pense que les scientifiques t'ont mis trop de gènes de panthère... Sinon, ce n'est pas moi qui décide ! C'est toi qui choisis si tu veux cicatriser plus vite et si on a le temps, peut-être te purifier où enlever un démon qui pourrait peut-être se loger en toi... Comme tu veux, c'est pour toi, ce n'est pas à moi d'en décider.

Je ne savais pas quoi faire. Je ne croyais pas aux démon ni aux sortilèges. Mais je ne voulais pas lui dire bien entendu. Baissant les oreille je me dis intérieurement :

*Je pense que ca lui fera plaisir et puis on ne sais jamais, ca va peut être m'empêcher de recevoir une baffe ou deux de ma maîtresse*

Je me met à quatre patte, Mes jambes arrière étant de la même taille que me bras, j'étais dans la position d'une vraie panthère à quatre pattes. Grimaçant un peu à cause de la douleur de la blessure

- Alors je veux bien. Ca doit être impressionant mais.... Il est possible que je fasse un autre crise... Néanmoins je vous demanderais de ne pas me porter. Je m'en sortirais je veux juste rester à quatres patte. Je me sens mieux.