Combien d'autres journées ? [Pv : Charlotte Charleston]

Combien d'autre journées allait-elle encore attendre. Scrutant à longueur de temps cette porte d'entrée, elle ne souhaitait qu'une chose, sortir de cette cage. Non seulement c'était petit mais en plus il n'y avait aucun confort. Une mauvaise odeur régnait constamment dans ce lieu. Et oui l'animalerie. L'endroit où l'on entrepose les hybrides, vulgaire espèce mi-humaine mi-animal. Ayesberg, qui avait un minimum d'éducation, grâce à ses anciens maîtres, avait appris cette notion, heureusement pour elle, c'étaient de bonne personne et ils l'ont élever dans de bonnes conditions avec amour tout simplement. Mais maintenant qu'elle était dans cet endroit, les choses avaient changé et elle le sentait bien.

- Combien de temps compte tu révasser ?! Allez mange, ce n'est pas en te privant de manger que quelqu'un viendra plus vite te chercher..

La personne qui venait de s'adresser à elle était l'une des plus gentille qu'elle venait de rencontré à l'animalerie, c'était peut être d'ailleurs la seule personne gentille envers les hybrides. Après tout la plus part des individus les considéraient comme des êtres inférieur, personnellement, Ayesberg n'avait pas vraiment d'avis la dessus, elle souhaitait tout simplement sortir de la et s'amuser un peu, apprendre de nouvelle chose, être libre.

- Mais je n'ai pas faim, j'ai mal au ventre, je veux rentré à la maison, pourquoi je ne peux pas ?

Elle n'avait pas entièrement conscience u pourquoi elle était là, après la réactions qu'elle avait eu suite à la mort de son maître, il avait été convenu que personne devait lui dire. La seule chose qui avait été dévoilé était le fait que son ancien maître ne pouvait plus s'occuper d'elle. Bien sur c'est elle qui avait découvert son corps inerte mais le choc avait été si violent pour elle, que ce moment fut inconsciemment enfoui au plus profond d'elle même. Elle ne devait peut être pas être prête psychologiquement à subir cette perte.
Elle fit la moue tout en s'adressant à la douce personne de l'autre côté des barreaux, la voyant ainsi elle passa sa main et caressa doucement le sommet de son crâne, entre les deux oreilles, un ronronnement se fit entendre. Ce dernier venait tout droit de la petite tigresse qui adorait les caresses, et puis elle aimait beaucoup cette personne. la jeune femme, tout en souriant et avec une voix calme et rassurante lui répondit.

- Force toi un peu aller, sinon personne ne voudra de toi et tu sera très faible, tu verras, prend patience, quelqu'un viendra pour toi, tu es si adorable...

Elle ne pu continuer sa phrase car son supérieur venait d'arrivé, celui ci n'appréciait pas trop la familiarité avec laquelle la vendeuse s'adresse envers cette "sous-espèce" comme disait-il. Soupirant bruyamment, Ayesberg se dirigea vers le fond de sa cage, s'allongeant sur le côté, dos au devant de cette prison. Elle renifla discrètement, se mettant doucement à pleurer, restant silencieuse, le plus qu'elle le pouvait en tout cas, mais ce n'était pas facile. Elle se sentait si seule, abandonner, c'était simple, elle sombrait petit à petit dans la déprime. Elle ne souhaitait pas grand chose, juste quelqu'un pour la sortir de la, une personne qui la ferais briller, qui lui rendrait le sourire et qui jouerait avec elle, lui apprendrait des choses, etc..

Peut être était-ce trop demander. C'est vrai qu'elle n'avait jamais vécu ça et ne se serait jamais douter d'une telle chose, c'était si triste.

Coucher dans sa cage, elle entendait la porte s'ouvrir, en tant normal elle aurait sauter sur ses pieds pour regarder si c'était son maître qui arrivait mais cette fois ci, elle n'était pas d'humeur. Cela faisait peut de temps qu'elle était là mais suffisamment pour voir que son maître ne viendrait pas la chercher. Et puis ses oreilles se dressèrent, se tournant dans le sens du bruit. Des pas, qui traversait l'allée et puis se stoppant. Une voix ensuite, jolie et un peu enjoué. Elle semblait si proche, posant lentement ses mains sur le sol de la cage, elle redressa son buste et posa ses yeux rougie par les larmes, sur la jeune femme.

L'adopter ? Mais ce n'était pas envisageable, elle avait un maître qui l'attendait à la maison, c'était une grosse erreur, elle n'était pas la pour être adopter, pourquoi tout le monde parlait de ça ? Elle avait vu des gens venir, repartir avec des hybrides, des fois en laisse, d'autre fois sans. Elle avait du mal à suivre. Elle s'avança face à la belle dame et arquât un sourcil, pourquoi cette attitude si étrange ?

- Vous vous trompez, j'ai un maître, je ne peux pas être adopter, s'il vous plait dite leur de me ramener à la maison.

Le vendeur, qui avait été attirer tout de suite par la jeune femme, c'était approcher en entendant le mot "adoption". Il tapa sur l'un des barreaux, se montrant mécontent vis-à-vis de la tigresse. Il lui dit d'un ton calme et avec une voix basse que son maître ne pouvait plus s'en occuper et qu'elle ne le reverrais JAMAIS. Il avait bien insister la dessus. Su ce mot, le tout dernier. Ayesberg écarquilla les yeux, les faisant plus rond, ce mot l'avait choqué. Ensuite, ses oreilles se plaquèrent sur le sommet de son crâne et elle baissa un peu la tête.

- Excusez la Mademoiselle, cette jeune hybride est arrivée très récemment et c'est la toute première fois qu'elle viens dans une animalerie. Elle à pourtant eu une bonne éducation mais apparemment elle à perdu sa politesse...

C'était quoi cette histoire de politesse ? bien sur que si qu'elle était polie, c'est juste qu'elle croyait du comme fer au faite qu'elle allait rentrée chez son maître. Mais là, cette fois, elle semblait avoir compris que se ne sera pas le cas. Elle était triste, se frottant à nouveau les yeux pour essuyez les larmes qui s'échappaient, tel un torrent, de ses yeux couleur Améthystes. La voix un peu tremblante elle décida de s'excusez auprès de la jeune et originale femme qui était devant elle, bien que des barreaux les séparaient.

- P.... Pardon madame, je suis désolé, je ... je veux bien parler avec vous...

Peut être que du coup elle n'allait plus vouloir d'elle, Ayesberg c'était peut être mal conduite. Cela faisait depuis qu'elle était arrivé qu'on lui répétait qu'elle n'allait pas revoir son maître mais apparemment c'était vrai. Elle s'était entêter à ne pas les croire. Posant les mains sur ses barreaux, elle regarda la jeune femme, peut être futur maîtresse. De haut en bas, elle était très belle, bien que ses habits était des plus originaux. D'un côté elles étaient semblable, puisque pour sa part, Ayesberg n'avait pas la couleur des tigre, qu'ils soient orange ou blanc, non elle, c'était violet.

- Je.... je .. je m'appelle Ayesberg ...

Elle l'a regardait, l'écoutait, ses lèvres bougeaient beaucoup et sa voix arrivait doucement à donner un peu d'espoire à Ayesberg. Qu'elle gentille personne cette femme. Elle se présenta, Charlotte, de son prénom, puis elle donna sa profession. Elle savait ce qu'était un cirque, vaguement, elle y était déjà aller une fois avec ses anciens maîtres. Elle était toute petite dans ce temps là et ne se souvient que très peut. Pourtant elle se souvenait s'être beaucoup amuser. Elle attendit qu'elle termine sa présentation pour parler.

- Accrobate ça doit être amusant, hihi, c'est dangereux aussi non ?

E'lle fit un grand sourire en se remémorant les acrobates qu'elle avaient vu ou même regarder à la télévision. En ce qui concernait les clowns par contre, elle en avait très peur, la tigresse ne se souvenait plus trop mais leur grand sourire constant leur peau toute blanche, leur grande chaussure qui craque et leur air bizarre, tout ça lui donnait des frissons dans le dos.

- Vous ....j'ai ... les clowns ... je ... je n'aime aps ... beaucoup... ils font peur ...

Une petite moue légèrement effrayer dessinait les traits de l'hybrides. Ses oreilles un peu tourné vers l'arrière et rabaisser, elle ne voulait pas blesser Charlotte mais elle ne pouvait pas s'empêcher de dire ce qu'elle pensait, c'était comme ça.

- Excusez moi madame, mais .. vous avez dit amie ?

Passant du coq à l'âne comme le dirait si bien l'expression, elle changea rapidement d’expression, elle se faisait une joie de pouvoir se faire une amie, elle ne s'en était jamais fait auparavant, tout le monde la trouvait bizarre. Ils n'avaient pas tord en ce qui la concernait, cependant cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas gentille. Elle pencha la tête sur le côté, souriant gracieusement et la regardant avec un regard pétillant.

- Emmenez moi avec vous s'il vous plait, je veux être votre amie, ça ne me dérange pas de vous aider, les amies ça s'entraide n'est-ce pas ?

Cette personne était si gentille et rassurante envers la tigresse, qui, timide et réservé, hésita un peu lorsque la jeune femme passa sa main dans sa cage. Elle se souvenait encore des conseilles que lui avait donner ses anciens maîtres. Comme par exemple ne pas suivre d'inconnu, mais elle n'avait pas le choix, elle ne supportait pas cet endroit insalubre et si petit. Elle pouvait à peine s'étirer, n'avait pas le loisir de se dégourdir les jambes, elle qui adorait bouger.

Lentement elle pencha un peu la tête en avant, la main de sa nouvelle amie vint se poser sur sa tête, entre ses oreilles. Ah ses caresse, peut être que ça la rabaissait au statut de simple animal mais c'était si réconfortant, cela lui rappelait son enfance, lorsqu'on la félicitait. Un grand sourire, une douce voix et une main caressant doucement le sommet de son crâne. Que pouvait-elle demander de plus ?
Elle écouta longuement et attentivement la jeune femme dans ses explications. Elle tentait de s'imaginer le costume, jusqu'à ce qu'elle lui avoue qu'elle portait l'un d'eux. Ayesberg, l'observa de haut en bas, de bas en haut, pencha la tête sur le côté. Ses habits étaient...

- Originaux et très coloré....

Dit-elle d'une petite voix après son observation, espérant qu'elle ne le prenne pas mal. Bien au contraire c'était joli, l'hybride aimait beaucoup ce qui était coloré et beau, bien qu'elle n'irait pas à porter ce genre de vêtements, cela ne l'empêchait pas d'apprécier.

- Je... je vais enfin sortir ? Ça y est ?

En effet, le vendeur arriva, elle le âya, après tout elle était concidérer et vendu comme un objet, c'était une grande mode d'avoir un hybride. En réalité ce qu'elle disait, c'était peut être pour la tromper, elle n'était pas si naïve que ça. La clef entra dans la serrure, un ... deux cliquetis et d'un simple geste, le vendeur tira sur la porte qui lui rendrait en parti sa liberté.

Elle prit une grande inspiration et afficha un large sourire. Pencha un peu la tête sur le côté, plissant les yeux tellement sa joie était intense. Mais elle avait peur d'une chose : le collier. Elle avait vu beaucoup d'hybride sorti de cet endroit avec un collier et une laisse accrocher. Pourtant il lui laissa le champ libre. Alors lentement et se méfiant un peu du vendeur, elle sorti de la cage et s'approcha de sa nouvelle maîtresse.

- Je vous remercie pour m'avoir libéré, je vous serais utile, en tant qu'hybride c'est tout de même mon devoir.

Ayesberg s'inclina très poliment, preuve de sa bonne éducation, puis elle se redressa en souriant. Suivant alors sa nouvelle propriétaire, dans un nouvel endroit, inconnu et un peu effrayant. Avant de quitter l’animalerie, elle fut interpeller par la gentille vendeuse qui l'avait soutenue. Cette dernière lui tendit deux sacs dans lesquels les affaires de l'hybrides avaient été conserver. Enfin un minimum, ce qui était assez rare, mais elle avait eu la gentillesse de le faire, Ayeserg ne pu que la remercier et lui sourire pour ce qu'elle avait fait durant sa période à l'animalerie.